Jacques Bergeron, Montréal — Québec, 1967

( en souvenir de Nicole Sylvain du boulevard Rosemont, Montréal, année scolaire 1966-67. )




L'Avalée des avalés ,
Éditons du Bélier 1967,
colletion Aries.






Grand Prix national des Lettres
La France récompense Réjean Ducharme

in :  « Le Devoir »,
le mardi 15 juin 1999.


    L'écrivain-fantôme Réjean Ducharme a reçu hier un grand honneur de l'autre côté de l'océan Atlantique. Le ministère de la Culture de France lui a décerné le Grand Prix national des lettres 1999, récompensant l'ensemble de son œuvre, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à la Grande Halle de la Villette à Paris.
    Fidèle à son anonymat, Réjean Ducharme n'était pas présent à la cérémonie pour recevoir son prix. C'est l'écrivain Roger Grenier qui l'a reçu en son nom des mains de la ministre de la Culture, Catherine Trautmann. La cérémonie des Grands Prix nationaux rend hommage chaque année aux créateurs qui se distinguent sur la scène artistique. Depuis 1988, la catégorie du Grand Prix national des lettres - qui est remis depuis 1951 - regroupe les précédents prix en lettres, poésie, traduction et histoire. Dans la catégorie « lettres », outre Réjean Ducharme, l'auteur Dominique Eddé a reçu le prix récompensant un jeune talent. Par le passé, les auteurs Marguerite Yourcenar, Valéry Larbaud, Gaston Bachelard, Henri Michaux et Julien Green ont été récipiendaires du Grand Prix national des lettres.
    Le jury était présidé par le directeur des Archives de France, Philippe Belaval, ainsi que par le directeur du livre au ministère de la Culture, Jean-Sébastien Dupuit. Arlette Albert-Birot, Marc-Olivier Baruch, Michèle Gendreau-Massaloux, Valérie Marin La Meslé, Jean-Noël Pancrazi, Lydie Salvayre, Maurice Vaïsse et Guy Walter complétaient l'équipe des jurés.
    Réjean Ducharme a publié une dizaine d'œuvres, dont ses plus connues L'Avalée des avalés, L'Hiver de force et Les Enfantômes ont été couronnées de plusieurs prix au Québec et à l'étranger. Ducharme a également signé deux scénarios de films, Les Bons Débarras et Les Beaux Souvenirs en 1980 et 1981, ainsi que les pièces de théâtre Ines Pérée et Inat Tendu et HA ha ! ... en 1976 et 1982.



À une autre « Présidente »
( ie.: Charles Baudelaire )
qui est, pourtant,
au-delà des siècles,
toujours la même.

Jacques Bergeron, Montréal — Québec, 1967





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